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Neuvième Article

 

                                   Un bon "TIENS" vaut mieux que deux "TU L'AURAS".

 

 

    A partir du moment où l'Être humain fut obligé, il y a des millénaires, de forcer son cerveau à rencontrer l'abstraction, il déboucha sur la réflexion. Une cellule devient pensante lorsqu'elle cesse de s'identifier à son état.

 

     La première question que l'Homme se posa alors fut celle qu'il répète depuis à chaque instant, que ce soit consciemment ou pas: -- Suis-je en rêve ou en éveil ?

 

     Cette interrogation signifie qu'il se demande en quel état de vie il se trouve. La réponse sera bonne ou mauvaise. Elle est pourtant toujours vraie (au moins pour lui), puisque c'est celle qu'il se fait, même et surtout s'il décrète qu'il n'a pas assez d'éléments pour prendre position.

 

     La deuxième question vient immédiatement après et se reproduit, elle aussi, à chaque moment, de sa naissance à sa mort: -- Vais-je décider de continuer à vivre ou non ?

 

     L'Homme, terme générique qui englobe les femmes, est le seul être vivant à être conscient du pouvoir qu'il a d'interrompre, par une décision de sa volonté, le cours de sa vie.

 

     S'il répond non, il ne va cependant pas se suicider, car ce geste serait encore un geste vital. Il ne peut que se laisser mourir, c'est-à-dire ne plus bouger.

 

     Si en se réveillant le matin il soulève la tête pour regarder l'heure, c'est qu'il a répondu implicitement "OUI, JE VEUX CONTINUER A ÊTRE VIVANT". Il agira ainsi toute la journée et tant que son cerveau fonctionnera, y compris en rêve.

 

     Une fois entérinée cette décision de vivre, l'Être pensant va se demander comment faire pour se maintenir en bon état. Inconsciemment et petit à petit, cette requête est devenue : -- Pour y arriver, il me faut beaucoup, toujours PLUS. Je veux le maximum. Je veux tout. Je veux même TOUT de plus en plus.

 

     C'est une première erreur. Car une aberration sociale veut que l'on mette, dans la tête des gens, l'idée de rechercher ce bonheur suprême : "Vivre bien, même vivre mieux et surtout vivre de mieux en mieux".

 

     Ce but, malheureusement irréalisable à tous points de vue, va mettre le pauvre humain en état d'épuisement complet et de totale insatisfaction. En le poussant à poursuivre inlassablement une chimère, il le déséquilibre indéfiniment.

 

     Sa seule façon valable de vivre serait d'oublier le bien vivre et surtout le mieux vivre, en le remplaçant par le : "VIVRE AU MIEUX". La formule vient de cette science de l'efficacité qu'est la Cybernétique.

 

     Pour s'équilibrer "AU MIEUX DE L'INSTANT", l'Être humain a besoin de connaître, le plus précisément possible, sa position immédiate, c'est-à-dire :  -- Où suis-je ? En quel état ? Où vais-je ? En ai-je les moyens ? Comment faire pour les obtenir ?

 

     Or nous voilà revenus au début de cet exposé. Nous n'avons pas l'habitude de réfléchir lorsque nous n'y sommes pas forcés et même alors souvent dans ce cas...

 

     D'ailleurs, si par un coup de baguette magique qui nous aurait convaincus de l'absolue nécessité de "Chercher à Comprendre", nous décidions tout de suite de cogiter, nous ne pourrions probablement pas y arriver, pour la bonne raison que nous ne saurions pas comment nous y prendre.

 

     Car nous n'avons pas la pratique. On ne nous a pas enseignés à "Apprendre à Chercher à Comprendre" mais, au contraire, on nous impose depuis la naissance, à obéir sans réfléchir...

 

 

                                                                                            Chloey Till     "INFINIMENT LOGIQUE"

     



30/09/2014
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