Quatrième Article
O P E R A T I O N A P N E E
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( Durée de l'exercice de rétablissement : 30 secondes )
.1) Effet de l'effort sur notre équilibre physique et psychique. Le coeur s'accélère quelque soit la raison et le cerveau panique devant le malaise au lieu de contrôler la respiration. En effet, les poumons se remplissent. On a la sensation de manquer d'air et au contraire, on est en train de se noyer par abus d'oxygène. Pour faire cesser l'oppression, la fatigue, le vertige, le déséquilibre, l'extrême lassitude, il suffit alors de cesser de respirer quatre à cinq secondes, puis après une aspiration, recommencer à bloquer la respiration quatre à cinq secondes. Au bout de vingt secondes, les sensations désagréables cessent. Si elles reprennent au bout de cinq minutes, ou même avant, refaire les exercices. Généralement, le bon état revient rapidement. C'est spectaculaire. Le sportif reprend immédiatement sa course, ses sauts, ses exercices. On peut les aider à ce rétablissement en faisant trois respirations, le nez et la bouche entourés d'un petit sac plastique qui renvoient dans les poumons son propre gaz carbonique manquant.
.2) Effet similaire lors de sortie par grand vent, même sans effort exagéré. Mistral, Tramontane, Sirocco et n'importe quel courant d'air soutenu vont avoir la réputation de rendre nerveux, anxieux, angoissé. C'est un problème (surtout par temps froid) d' hyperventilation. La quantité d'air qui ventile les poumons augmente de façon exagérée. Or lorsque l'on ventile trop, on rejette beaucoup de gaz carbonique. Pour le récupérer de façon suffisante, il faut faire les mêmes exercices que ci-dessus. En effet, si on manque vraiment de gaz carbonique dans les poumons, on en a moins dans le sang et le pH (potentiel d'hydrogène) diminue. Il se produit alors une alcalose gazeuse, un trouble de l'équilibre acido-basique. Résultat: la tête tourne, comme au moment des efforts exagérés et cela s'accompagne souvent d'un sentiment de panique, de déséquilibre, de déprime, de fatigue nerveuse et physique qu'il faut remédier absolument.
Emilie Serre