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Quinzième et Dernier Article

 

                                                   Choisir le Programme

 

En 2010, notre groupe décide de créer le "Club de l'Imaginaire Planétaire". Le vaste projet prévoyait de développer de façon internationale l'interactivité Homme/Environnement.

 

Mais il fallait, avant de nous lancer, comprendre comment nous pouvions monter un plan mondial alors que nous ne saisissions déjà pas bien nous-mêmes comment programmer nos propres projets instantiels fluctuants. La difficulté résidait dans le choix des Programmes.

 

Une fois réalisée la visualisation du Caractère du Personnage Instantiel, l'individu, qui a déjà établi où il était et où il allait, va poser la question de savoir si ce Personnage a les moyens de remplir sa mission. S'il ne les a pas, il va lui falloir chercher comment les obtenir.

 

Pour cela, il va définir le Programme  approprié à la Situation. Il a le choix entre un Programme de Facilité ou un Programme d'Exigence. La façon de traiter le problème, c'est-à-dire l'information, doit avant tout tenir compte de l'importance de l'événement.

 

Plus celui-ci sera lourd de conséquences, plus il sera nécessaire de privilégier l'Exigence. Mais lorsque la décision n'a pas grande importance, il faut choisir la Facilité.

 

Pour ne pas se tromper, on doit se souvenir que le terme "Information" recouvre toute notion qui arrive au cerveau consciemment ou non.

 

Ainsi les sensations, réflexions, émotions, ainsi que le langage avec les mots, impressions, justifications, croyances, les évidences de définition comme la notion de fraternité, amitié, peur, faim, amour, sont reçus, traités et créés, à l'aide de comparaisons faites entre la proposition immédiate et les fiches stockées en mémoires.

 

Lorsqu'on évoque les grandes questions qui font débat, comme par exemple : " L'être humain est-il libre, ou prisonnier de son destin ?" Il suffit que le problème se traite sur deux temps.

 

En dernière partie de déstructuration de la Courbe de Gauss de son instant présent "A", l'individu peut choisir n'importe quelle proposition de réponse.

 

Mais pour que ce choix soit entériné, il faut qu'il décide d'accepter cette proposition au début de la Courbe suivante de son instant "B".

 

En réalité, l'individu est donc libre de décider totalement de sa destiné, mais seulement sur deux temps et dans la mesure des fiches disponibles, stockées dans ses mémoires ; pas d'aléatoire ni de déterminisme, pas de fatalité ni de hasard.

 

Il peut ainsi se visualisé à son goût, changer de Personnage, de Décision, de But. L'image globale qu'il a de lui-même est fluctuante. On peut le vérifier en lui demandant de se situer sur une Courbe de Gauss qui, présentant toute sa vie, démarre en son année zéro pour se finir à plus de cent ans pour certains. 

 

Le jour où il se trouvera en état de dépression, en plein désespoir, il se désignera en fin de courbe, quel que soit son âge. La même chose se présente en sens inverse. Cela signifie que l'âge est une impression sociale et même une notion socialisée.

 

L'être vivant ne se réfère pas à la date marquée sur sa carte d'identité pour se sentir jeune ou vieux. Il ne le fait que dans une réflexion basée sur le regard d'un autrui positionné socialement.

 

Cette courbe de vie totalement théorique, de plus de cent ans pour certains reçoit à l'endroit désigné par son utilisateur, la Courbe de Gauss du traitement de son information en cours, qui peut durer de quelques minutes à 24 heures.

 

Ces deux tracés se gèrent ensemble avec les multiples courbes représentant les traitements d'information de plus en plus petits allant jusqu'aux échanges de cellules à cellules aux phagocytages qui peuvent durer de quelques nano-secondes à une seconde.  

 

Ces arborescences se réinjectent les unes sur les autres. Elles envoient des messages inconscients au cerveau. Celles-ci, les faisant remonter jusqu'à la conscience, agit par retour sur ses cellules, avec plus ou moins de connaissance.

 

Cette liste complète est révisée en permanence. Voilà pourquoi l'individu est forcé de prendre conscience de ces repères mouvants.

 

Dans la vie courante, il essaye d'occulter cette évidence, en voulant à tout prix rendre ses points d'ancrage de plus en plus fixes.

 

Il poursuit cette quête de sécurité, au risque de fabriquer l'effet contraire. Cela signifie qu'il transforme le réconfort de ses marques de reconnaissance de son propre terrain, en angoisse devant des barrières qui se mettent à barricader ses territoires pour l'emprisonner au coeur même de son abri.

 

Arrivé à ce stade, il se trouve confronté à son environnement.

 

Ce n'est plus comme au départ, l'affrontement socialisé, situationnel avec la ou les sociétés politiques, laïques, religieuses. C'est maintenant le contact direct avec les autres humains, avec la nature, la faune, la flore, les minéraux et les autres éléments de la terre.

 

Il se retrouve face à un choix permanent en ce qui concerne ses Programmes d'Exigence ou de Facilité.

 

Lequel doit-il privilégier ?  Quelles vont être ses responsabilités ?  Sur quoi doit -il se baser pour décider AU MIEUX ?

 

Pour lui ?  Pour son environnement immédiat ?  Pour sa Planète Terre ?  

 

 

                                                                      Chloey Till       "INFINIMENT LOGIQUE"

 

 

                                           F I N    D E S    A R T I C L E S

 

 



08/04/2016
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